L’occasion de défendre mon village est trop belle.
Sommes-nous bien sûr que la ville et le village se montrent aussi antagonistes qu’on semble le croire ? Cela mérite des éclaircissements.
Si vous aimez Wikipédia et fouillez sur Internet :
- Tout commence donc avec le mot villa, une exploitation agricole, une propriété à la campagne, qui a donné en latin médiéval villagium, la ferme, et en vieux français le mot ville au sens de « groupe de maisons ». Et chacun de ces deux mots anciens, villagium et ville, a tracé son propre chemin à travers les âges pour nous donner le village tel que nous l’entendons aujourd’hui d’une part, et la ville constituée d’une agglomération d’habitats organisée par rues d’autre part. Ouf !
En dépit de nombreuses tentatives administratives ou sociologiques pour en fixer la définition, rien ne distingue a priori la ville du village. Les dimensions ne font rien à l’affaire puisqu’il existe de petites villes bien moins importantes que certains gros villages. Ce n’est donc pas la quantité d’habitations qui qualifient l’agglomération. De toute façon, si un seuil de population existait, il serait forcément variable d’un pays à l’autre.
- Aux temps anciens, on estimait que la ville se qualifiait par son enceinte. Aujourd’hui, la ville a évidemment abandonné ses fortifications d’enceinte et se distingue par son importance géographique, démographique, et par ses activités tertiaires. Tandis que le village conserve son enracinement rural.
Pour Audenge Autrement, l’idée du concept de village n’est pas une vue de l’esprit. Bien au contraire cette idée est au centre de notre vision environnementale, sociale et urbanistique : le respect.
Savoir si nous voulons continuer à devenir la banlieue de Bordeaux avec des immeubles en R+2 qui fleurissent en dehors du centre-ville et par paquets concentrés de 250 appartements ! C’est la vision de NLY ce n’est pas celle des 1420 électeurs qui ont voté pour Audenge Autrement.
Je terminerais par cette citation que vous comprendrez sans pour autant la partager … et c’est dommage:
» La tradition n’est pas le culte des cendres mais la transmission du feu » Gustav Mahler.